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Bourse pour la vérification des faits en Afrique #AFFCameroon 

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Délai: 1er juillet 2020

Les fausses nouvelles et la propagande existent depuis aussi longtemps que les humains vivent et communiquent entre eux. Dès qu’il y a partage d’informations, ses altérations et manipulations deviennent perceptibles. L’avènement des médias sociaux a permis aux individus (utilisateurs) de partager des informations rapidement et à une échelle sans précédent. Cette nouvelle ère de partage d’informations et de médias sociaux crée des défis uniques de propagation de fausses nouvelles qui ont le potentiel de provoquer des divisions sociétales, et d’aggraver l’état du discours public.

Les gouvernements, le secteur privé, les médias et les acteurs de la société civile du monde entier travaillent ardemment pour atténuer les effets de la désinformation et les dangers des contenus en ligne nuisibles.

La pression pour s’attaquer aux « fausses nouvelles » découle de la prise de conscience mondiale du danger que la désinformation et le contenu trompeur font peser sur les individus, les institutions et le public en général. Le secrétaire général des Nations Unies,  António Guterres, faisant remarquer que « notre ennemi commun est le #COVID19, mais notre ennemi est également une ‘infodémie’ de désinformation. Pour vaincre le #coronavirus, nous devons promouvoir de toute urgence les faits et la science, l’espoir et la solidarité au détriment du désespoir et de la division¹ ».

Ce sentiment est également partagé par de nombreuses institutions à l’échelle nationale et mondiale, comme indiqué dans le manuel de l’UNESCO intitulé :  Journalism, « Fake News & Disinformation Handbook for Journalism Education and Training » ( Journalisme, « Fake News » et Désinformation: Manuel pour l’enseignement et la formation en matière de journalisme)

« Maintenant, le danger est le développement d’une ‘course aux armements’ de désinformation nationale et internationale diffusée à travers des  ‘médias’ partisans et des canaux de médias sociaux, polluant l’environnement d’information venant de tous bords d’une manière qui peut revenir hanter les initiateurs eux-mêmes ».²

Contexte 

La vérification des faits en tant que pratique n’est pas nouvelle ; elle fait depuis longtemps partie des habitudes des salles de rédaction. La vérification des faits des informations en ligne et des allégations publiques a augmenté au cours des dernières années. Cette croissance est motivée par la nécessité d’atténuer l’augmentation des fausses informations en ligne, un sujet qui n’est pas bien couvert par les médias traditionnels.

En Afrique, des organisations comme Africa Check et Pesa Check se sont employées à lutter contre les fausses nouvelles en fournissant une vérification active des faits autour de l’actualité et des rumeurs en ligne.

Au Cameroun, l’écosystème de vérification des faits est naissant mais se développe à un rythme rapide, les plateformes les plus remarquables étant Data Cameroon, STOPBLABLACAM, Stopintox.cm et la plus récente étant COVID-19 CM.

À propos de la Bourse pour la vérification des faits en Afrique

La bourse Africa Fact-checking a été conçue pour assurer le suivi et la réussite de notre précédente bourse #FactsMatter237 qui a été lancée en janvier 2020.  #FactsMatter237 visait à surveiller et à cartographier les tendances virales sur les réseaux sociaux liées aux  principales questions thématiques au Cameroun.

Lors de la phase pilote de deux mois (janvier-février 2020), nos six boursiers ont publié plus de 12 articles de vérification des faits sur diverses questions au Cameroun, y compris un article très intéressant de Frank William Batchou qui a été cité par l’ambassade des États-Unis au Cameroun. Après le succès de la bourse #FactsMatter, nous avons écouté les commentaires de divers partenaires et boursiers, nous avons choisi de la renommer et de la programmer sous le nom : « Africa Fact-checking Fellowship » (Bourse de vérification des faits en Afrique). Les nouveaux changements incluent l’extension de la durée de la bourse de 2 mois à 3 mois, le nouveau programme comportera également un programme amélioré avec des sessions plus pratiques et des leçons par des experts invités de diverses organisations.

#Africa Fact-Checking Fellowship (AFF) est une initiative de #defyhatenow en partenariat avec Data Cameroun éditée par ADISI-Cameroun qui vise à promouvoir la vérification des faits, le journalisme de données et les droits numériques auprès des journalistes, blogueurs et créateurs de contenu en Afrique. Le programme de trois mois vise à fournir aux boursiers, les compétences et les outils nécessaires pour relever les défis actuels  liés à la propagation des « fausses nouvelles » dans les pays où ils opèrent. 

Le programme est basé sur un modèle d’apprentissage mixte qui utilise des webinaires, des leçons pratiques, l’apprentissage par les pairs et des travaux pratiques sur le terrain. Les boursiers auront accès à un ensemble d’outils riches et des ressources en ligne ainsi qu’à un réseau d’experts et de professionnels du monde entier.

Les candidats sélectionnés seront informés par e-mail et seront informés pour rejoindre le programme à partir de la première semaine de juillet 2020.

Qui peut postuler

• Journalistes
• Créateurs de contenu et influenceurs
• Activistes des droits numériques
• Blogueurs
• Avoir entre 17 et 35 ans

Conditions

Etre entièrement disponibles

Comment postuler

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A propos de #defyhatenow 

#defyhatenow est une initiative qui vise à fournir des solutions communautaires axées sur les données au problème du discours de haine, de la désinformation et des fausses nouvelles. Notre travail se concentre sur la création d’un cadre pour accroître la confiance entre les parties prenantes en mobilisant l’action civique contre toutes les formes de discours de haine et d’incitation à la violence. #defyhatenow cherche à aider les voix qui agissent contre le conflit induit en ligne à devenir « virales » à l’intérieur et à l’extérieur des régions touchées en amenant les jeunes, les dirigeants communautaires, les organisations de base et d’autres acteurs de la société civile dans un cadre axé sur la paix dans les médias et l’information. Combler les lacunes de connaissances et de sensibilisation aux mécanismes des médias sociaux entre ceux qui ont accès à la technologie et ceux qui n’en ont pas. Enfin, #defyhatenow est un réseau croissant de pacificateurs en ligne et hors ligne. Plus d’informations ici.

A propos de Data Cameroon 

Data Cameroon est une plateforme éditée par ADISI-Cameroun. Son objectif est de promouvoir la vérification des faits, le journalisme de données et la liberté de la presse en ligne. Il couvre essentiellement l’actualité nationale et est composé de 4 permanents travaillant au siège de l’organisation basée à Douala au Cameroun et dispose d’un réseau de plus de 10 journalistes couvrant l’ensemble du territoire national et principalement les régions anglophones et francophones à fort enjeu politique, social et économique. Il s’agit d’une plateforme indépendante. Plus d’informations ici

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