Le mois de la Jeunesse au Cameroun a été une occasion renouvelée pour nos équipes et nos partenaires de s’engager auprès des communautés jeunes pour davantage sensibiliser sur les enjeux de la consolidation de la paix. Fort est de constater que Février 2022 a été dense par le flux d’informations qui a structuré le débat et les actions en ligne et hors ligne. Parallèlement aux progrès des TIC, l’évolution des interactions sur les plateformes en ligne reflète les bons et les mauvais aspects de la nature humaine et des prises de décision dans la vie au quotidien. Ainsi, ce flux d’informations s’est caractérisé par la diffusion d’informations non vérifiées, de contenus haineux et d’incitation à la violence au niveau communautaire.
Les messages en ligne publiés dans le but de dénigrer une personne, un groupe de personnes ou une communauté sont considérés comme des éléments déclencheurs de préjugés, de haine et de frustrations sociales préexistants qui transcendent les problèmes des sociétés. Ceci se transpose du cadre virtuel à l’environnement physique et inter-relationnel.
Ce mois-ci, nos activités dans le cadre de la campagne #PenNotGun lors de la semaine de la jeunesse, nous ont permis une fois de plus de mesurer les enjeux de la propagation des discours de haine et de la désinformation, de l’incitation à la violence plus particulièrement dans les écoles pour une meilleure intégration sociale et professionnelle des jeunes. Cette dernière est l’une des plus grandes victimes des interactions qui ont lieu sur les réseaux sociaux au Cameroun. La plupart de jeunes considèrent et croient tout ce qu’ils entendent et voient sur ces plateformes et parlent, commentent et publient parfois sans accorder une attention particulière. C’est pourquoi, nous invitons les internautes à une utilisation plus responsable des réseaux sociaux en réfléchissant objectivement au contenu de chaque message avant publication à travers notre communication en ligne « Thinking Before Clicking » – #ThinkB4UClick.
La liberté d’expression est un droit fondamental et inaliénable, accordé à chaque être humain ; ainsi, elle ne devrait pas être exercée au détriment du respect de la dignité humaine et de la compassion pour les individus et ou incite à la violence entre les communautés et les personnes. Les tendances de l’information sur les médias sociaux au Cameroun au cours du mois de février étaient principalement centrées sur le conflit anglophone, la violence dans les écoles, la grève des enseignants et la guerre en Ukraine. Une fois de plus, des éléments de haine et de désinformation ont été détectés dans les contenus publiés et partagés.
A cet effet, #defyhatenow_Cameroon recommande vivement que toute forme de revendication ou d’opinion exprimée en ligne se fasse dans le respect de l’opinion du vis-à-vis dans le but du respect de la dignité humaine et de la promotion de la paix.
Nous encourageons tous les Camerounais à toujours #ThinkB4UClick alors que nous travaillons pour un #HateFreeCameroon. #defyhatenow_Cameroun réitère sa ferme dévotion à la construction de la paix et à l’accès à l’information comme garantie essentielle des peuples prospères.
Bienvenue au mois de Mars qui est une occasion pour nous de célébrer et d’encourager ces bâtisseurs de la paix avec un intérêt particulier accordé aux femmes.