Questionnaire de #defyhatenow pour les femmes dans la construction de la paix

1) Parlez-nous de vous et de ce que vous faites dans la vie

Bonjour, je suis Caroline MVENG, défenseure de droits humains et activiste féministe africaine du Cameroun

Passionnée par le leadership féminin, je suis l’initiatrice du projet de Civic Tech « Elles Rayonnent Ensemble » lancée en 2020 qui porte sur la visibilité des femmes africaines francophones d’Afrique

Je suis aussi l’actuelle Présidente du Réseau des Jeunes Féministes d’Afrique Centrale REJEFEMAC qui compte plusieurs membres venant essentiellement du Cameroun du Tchad de la République Centrafricaine de la République Démocratique du Congo et la République du Congo. 

Elle est aussi Blogueuse sur la plateforme www.femmesafricaines.mondoblog.org sur laquelle elle parle des droits des femmes africaines.


2) Votre rôle ou votre travail vous permet-il de favoriser l’inclusion des femmes dans les processus de construction de la paix au sein de la communauté, au travail ou même en ligne ?

Oui mon travail en tant qu’activiste féministe africaine m’a conduit plusieurs fois a participé et a organisé des sessions de sensibilisation et des causeries éducatives sur la construction de la pai, notamment auprès des femmes réfugiés urbaines de Douala et maintenant auprès des jeunes femmes africaines.


3) D’après votre expérience, que pensez-vous qu’il soit possible de faire pour amplifier la
représentation des femmes dans la consolidation de la paix ?

Il faut continuer à combattre les stéréotypes liés au genre qui entravent la participation des femmes en tant que partenaires dans l’élaboration de politiques, de normes et de standards liés à la paix et à la sécurité par des sensibilisations et formations.

Il faut que les femmes et les jeunes femmes utilisent de plus en plus le numérique et  la technologie comme outils pour faire attendre leurs voix pour la résolution des conflits et la construction et consolidation de la paix.


4) Quelles sont, selon vous, les conséquences de la marginalisation ou de la mise à l’écart des questions de genre dans les processus de résolution des conflits au Cameroun ?

Cette marginalisation a pour conséquence la non prise en compte et l’ignorance des rôles et expériences divers et complexes des femmes dans les contextes touchés par les conflits qui sont beaucoup plus complexe et nuancé qu’on ne le reconnaît généralement. De plus, les jeunes femmes ont tendance à être exclues des initiatives visant à engager le leadership et la participation des femmes dans la prévention et la résolution des conflits, car elles peuvent être considérées comme trop jeunes.

5) À l’approche des sénatoriales, que pensez-vous du fait que davantage de femmes occupent des
postes importants au Sénat cette fois-ci ?  

Même si en termes de représentativité on est encore loin de l’égalité, on note quand même une évolution sur le nombre femmes à des postes de décision au Cameroun. Concernant les sénatoriales on est passé de plus de 20 candidates a plus de 50 candidates qui sont en lice cette année. Et c’est vraiment encourageant.

6) Avez-vous déjà entendu parler de #defyhatenow ? Si oui, que pensez-vous de leur travail et que
pensez-vous que l’équipe peut faire pour faire connaître leur travail et avoir plus d’impact au
#Cameroun ?

 Oui, j’ai déjà eu à bénéficier des formations que DefyHateNow organise qui m’ont d’ailleurs permis de renforcer mes compétences sur les questions de paix.  J’ai aussi collaboré avec eux sur plusieurs campagnes pour lutter contre les discours haineux notamment en ligne. DefyhateNow fait un travail remarquable concernant la consolidation de la paix. 


7) Avez-vous des conseils à donner aux jeunes filles qui souhaitent avoir un impact sur leur communauté ? 

Elles doivent avoir confiance en leur capacité tout en continuant à apprendre et se former. Et elle ne doive pas avoir peur de faire entendre leurs voix, leurs voix comptent. Et puis surtout j’aimerais les encourager à participer à la vie politique de leur pays. C’est pour ça qu’au sein du REJFEMAC nous formons les jeunes femmes en leardership féminin et en participation politique.

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